25 mai 2007
Université du Québec à Montréal
« La phénoménologie essentialiste VS herméneutique : sens,
points communs et différences»
Conférencier invité: Harold Descheneaux, philosophe et Jacques Quintin, professeur, Université de Sherbrooke
Depuis les travaux d’Edmund Husserl et sa définition de la phénoménologie en termes de «science des phénomènes», le mouvement phénoménologique s’est ramifié en deux approches distinctes, dans une progression où l’analyse d’abord philosophique s’est étendue aux sciences humaines et sociales. Qu’il soit issu de l’une ou l’autre de ces disciplines, le phénoménologue se réclamera ainsi d’une pratique à visée essentialiste ou encore herméneutique, la première prétendant à la mise en lumière de l’essence du phénomène, la seconde, par son postulat de la contingence de l’interprétation historique, en restant à la mise à jour du sens du phénomène.
Résumé: Sens et essence désignent donc des lieux distincts d’une même pratique, celle-ci prenant appui sur le phénomène. Que suppose et que signifie alors le fait d’opter pour une visée essentialiste ou herméneutique ? Quels sont les postulats, le type de démarche et les objectifs guidant l’une et l’autre de ces pratiques ? Quelles sont leurs contributions respectives ? En termes phénoménologiques, qu’est-ce qui distingue l’une de l’autre, mais aussi qu’ont-elles en commun ?
Ce séminaire sera ainsi consacré à débattre de la signification essentialiste ou herméneutique de la pratique phénoménologique, en vue cependant d’un objectif global : brosser un tableau de ces deux orientations en tentant d’ordonner leurs lignes de force distinctives et identitaires à l’intérieur même de la pratique phénoménologique.
Matinée: Conférences sur la phénoménologie essentialiste et herméneutique
Après-midi: Table ronde
Copyright© 2005, Cerce Interdisciplinaire de Recherches Phénoménlogiques